Marianne Bargiel : "La musicothérapie et la réhabilitation sociale"

Jusqu’à aujourd’hui, la musique s’est manifestée dans toutes les cultures connues. Elle est utilisée à différentes fins dans la vie familiale et sociale depuis l’aube de l’humanité. Son rôle dans la santé émotionnelle et physique a été intimement lié à la spiritualité pendant des millénaires. Mais c’est seulement au sortir de la Seconde Guerre mondiale, avec l’apparition du terme « musicothérapie », que sont apparus en Europe et en Amérique les premiers essais de compréhension sur l’impact de la musique en santé publique. La musicothérapie s’est implantée au Québec depuis le début des années 60 et maintenant des musicothérapeutes offrent des services dans différents milieux tels que les centres hospitaliers, le milieu scolaire, les centres de réadaptation, les centres de santé communautaires et la pratique privée.

Définition de la musicothérapie
Selon l’Association québécoise de musicothérapie (AQM, 2003), « la musicothérapie est un mode d’intervention qui utilise les composantes de la musique (rythme, mélodie, harmonie, style, etc.) afin d’améliorer ou de maintenir le bien-être physique et psychique de l’individu ». Toute personne, quelles que soient son âge, ses capacités physiques et mentales et son expérience musicale, peut profiter d’un suivi en musicothérapie. Il n’est pas nécessaire de connaître la musique ni de savoir jouer d’un instrument ou de chanter juste.

Le suivi en musicothérapie se structure autour d’une analyse approfondie des besoins de la personne. Il s’amorce donc obligatoirement par une évaluation initiale des forces et des besoins de la personne, de ses préférences et habitudes musicales, de ses aversions musicales même, afin d’établir un plan d’intervention et de proposer un suivi en individuel ou en groupe.

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